Douleurs pelviennes chez les femmes

Contexte

Sur le territoire de la CPTS Sud Cornouaille, les femmes représentent plus de la moitié de la population. Pourtant, de nombreuses douleurs pelviennes restent méconnues ou sous-diagnostiquées. En cause notamment, la normalisation de certaines douleurs, comme celles liées aux menstruations et le manque d’informations sur l’anatomie féminine. Les tabous entourant la sexualité, la féminité ou encore l’endométriose (qui affecte environ 10 % des femmes de 15 à 49 ans), compliquent encore la reconnaissance et la prise en charge de ces pathologies.


Objectifs

Face à ces enjeux, la CPTS Sud Cornouaille souhaite :

  • Libérer la parole des femmes : combattre les idées reçues, encourager l’écoute et la prise en compte des douleurs pelviennes
  • Renforcer les connaissances des professionnels de santé et de l’éducation (sexualité, violences, contraception, troubles urinaires, etc.)
  • Améliorer la prise en charge : proposer des parcours clairs pour orienter rapidement et efficacement les femmes vers les professionnels compétents.

Publics ciblés

  • Femmes à partir de l’adolescence, concernées par des douleurs pelviennes ou souhaitant s’informer
  • Professionnels de santé (sage-femme, gynécologue, médecin généraliste, kinésithérapeute, pharmacien, etc.)
  • Acteurs du champ éducatif (infirmières scolaires, enseignants, structures sportives…), pour repérer d’éventuels signaux d’alerte.

Actions proposées

  • Inviter les professionnels de santé à interroger sur l’existence de douleurs dans le bas-ventre lors de chaque consultation
  • Creuser la réponse en reformulant et en restant attentif aux signes parfois banalisés.
  • Participer à ou co-organiser des réunions d’information grand public sur les douleurs féminines
  • Mettre en place des permanences de consultation (ex. une fois par mois) à destination des adolescentes et de leurs familles
  • Lancer une campagne d’affichage (lycées, points info jeunesse, cabinets médicaux…) pour encourager les femmes à consulter et lever les tabous.
  • Créer ou relayer un carnet de suivi pour favoriser la coordination des différents professionnels (médecin traitant, sage-femme, gynécologue, etc.)
  • Élaborer un arbre décisionnel pour faciliter l’orientation selon le type de douleur (gynécologique, urinaire, ostéopathique, etc.)
  • Recenser précisément les ressources formées sur le territoire (centres de santé, laboratoires, associations, psychologues, etc.).
  • Travailler sur un système de transmission des données de santé entre l’infirmière scolaire et le médecin de ville
  • Favoriser des temps d’échanges pluridisciplinaires (retours d’expérience, groupes de travail)
  • Impliquer d’autres partenaires (travailleurs sociaux, éducateurs sportifs, maisons de santé, PMI, etc.) dans l’accompagnement global de la patiente.

Ressources mobilisées

  • Professionnels de santé libéraux et hospitaliers : sages-femmes, gynécologues, médecins généralistes, kinés, ostéopathes, etc.
  • Institutions et associations : planning familial, L’Abri Côtier, Endo Breizh, centres de santé sexuelle, points info jeunesse, etc.
  • Structures éducatives : écoles, collèges, lycées, infirmières et médecins scolaires, PMI, médecine du travail…
  • Collectivités : CCA, mairies, CAF, CPAM.

En favorisant une approche globale et bienveillante, la CPTS Sud Cornouaille entend briser les tabous autour des douleurs pelviennes, permettre un diagnostic plus rapide et offrir aux femmes un accompagnement adapté à leurs besoins, dès l’adolescence et tout au long de leur vie.


Ensemble, améliorons la santé sur notre territoire.
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